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  Un Microfinance Lunch Break mémorable : « La microfinance pour les réfugiés » Les apparences versus la réalité Les réfugiés : des gens qui vivent dans des camps, qui prennent la mer dans des bateaux bondés et qui se rendent massivement en Europe. Voilà l’image que la plupart d’entre nous nous faisons. Selon l’Agence des Nations unies pour les Réfugiés, environ 68 millions de personnes ont fui leur pays en 2018. 85 % d’entre eux résident dans des pays du Moyen-Orient et d’Afrique, une petite minorité en Europe. À titre de comparaison : avec 1,5 million de réfugiés, le Liban compte en moyenne 164 réfugiés pour 1.000 habitants, contre 2,7 sur 1.000 en Belgique. Des gens comme vous et moi La réalité est également nuancée à d’autres niveaux. La population de réfugiés est aussi diversifiée que le reste de la société au Liban. Dans leur pays d’origine, ils avaient leur propre entreprise, étaient étudiants ou agriculteurs. Et ils apportent leurs talents, leurs compétences et leurs connaissances avec eux. Au lieu de les considérer comme des réfugiés qui cherchent de l’aide, nous pouvons aussi les voir comme des personnes qui, avec leurs talents, peuvent contribuer au développement de notre économie. Chez Al Majmoua, c’est comme ça que nous les voyons. Pour l’institution, il est donc logique de leur offrir des services, comme elle le fait pour les Libanais. L’oratrice était Aliah Farhat, la très inspirante manager d’Al Majmoua, une institution de microfinance libanaise. Son leitmotiv est clair : « making the world a better place » (faire de ce monde un endroit meilleur). Pour ce faire, elle rend notamment la microfinance acces- sible aux réfugiés syriens au Liban. Un travail de pionnier, semble-t-il.  \[ 14 \] - Rapport annuel 2020 


































































































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