BRS Rapport annuel 2022

[ 34 ] - Rapport annuel 2022 • Le risque débiteur de BRS Microfinance Coop peut être défini comme le risque qu’un émetteur ou une contrepartie manque à ses obligations à l’égard de BRS Microfinance Coop. BRS Microfinance Coop investit principalement dans des institutions de microfinance. Ces organisations fournissent essentiellement des crédits à des personnes qui ne peuvent offrir que très peu de sûretés, voire pas du tout. BRS investit en outre dans des microassureurs. Ces organisations fournissent principalement des microassurances aux populations démunies des pays du Sud. Il n’est pas à exclure que ces organisations deviennent insolvables, auquel cas l’investissement de BRS Microfinance Coop dans les organisations en question pourrait être en partie, voire totalement perdu. • Le risque-pays a trait au risque que d’éventuels changements dans un pays influencent son climat économique (p. ex. dévaluations de la devise nationale, modifications de la réglementation, guerre civile, interdiction de transfert de capitaux, confiscations par les autorités, etc.). • Pour BRS Microfinance Coop, les risques de change découlent principalement des investissements réalisés dans d’autres devises que l’euro. Les fluctuations des taux de change par rapport à l’euro sont susceptibles d’influencer le résultat de BRS Microfinance Coop. • L’incertitude quant aux revenus d’intérêts futurs et au risque de taux implique pour BRS Microfinance Coop que les modifications du niveau des taux d’intérêt (et des marges imputées) peuvent influencer la position financière et les résultats de BRS Microfinance Coop. Ce risque se pose notamment lorsque des prêts accordés par BRS Microfinance Coop sont porteurs de coupons ou arrivent à échéance au cours d’une période durant laquelle le niveau des taux d’intérêt (et de la marge imputée) a connu une évolution défavorable qui influence négativement le produit d’un éventuel réinvestissement des capitaux. Il peut en outre, si BRS Microfinance Coop contracte des dettes, survenir un risque lié à un écart de dates d’échéance entre l’actif et le passif sensibles aux taux d’intérêt. Il se peut par exemple que les intérêts pouvant être obtenus ne suffisent pas à couvrir les frais de BRS Microfinance Coop. • Les investissements réalisés par BRS Microfinance Coop ne sont pas couramment négociables sur un marché. Cela peut conduire à des situations dans lesquelles la société, bien que solvable, ne dispose pas de suffisamment de liquidités (par exemple, pour payer à temps ses frais de fonctionnement ou de financement). Par ailleurs, les sorties volontaires et sorties de plein droit induisent un flux de trésorerie sortant. Le nombre de sorties peut subir de fortes fluctuations, ce qui peut avoir des répercussions négatives sur la position de trésorerie de BRS Microfinance Coop. • BRS Microfinance Coop est sujette aux risques liés à Incofin IM en sa qualité de partenaire de consultance, notamment son expertise dans le secteur de la microfinance, sa disponibilité, la rotation du personnel, etc. • La perte éventuelle de l’agrément en tant que coopérative ou fonds de développement a un impact sur le statut fiscal des parts émises par BRS Microfinance Coop. Par ailleurs, le sociétaire de BRS Microfinance Coop s’expose notamment aux risques spécifiques suivants, inhérents à la détention de parts de BRS Microfinance Coop : • Les coopérateurs de BRS Microfinance Coop recevront chaque année un dividende si et dans la mesure où l'Assemblée Générale décide d'octroyer un dividende. BRS Microfinance Coop n’est cependant pas tenue de distribuer un dividende et n’est pas en mesure de garantir un pourcentage de dividende. • En cas de sortie ou d’exclusion, le coopérateur A a droit à une part de retrait, fixée au plus bas des deux montants suivants : 1) la valeur nominale de la part et 2) la valeur comptable du patrimoine propre que représente la part à la fin de l’exercice au cours duquel le coopérateur a introduit une demande de sortie, a été exclu ou a démissionné de plein droit. • Les coopérateurs ne peuvent sortir volontairement que pendant les six premiers mois de chaque exercice (du 1er janvier au 30 juin). L’organe de gestion peut refuser leur sortie dans certains cas. • Les parts A ne sont pas cessibles.

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