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Lettre du président L’heure la plus sombre de la nuit est un sentiment d’oppression qui apparaît peu avant l’aube. Nous avons tous ressenti ce même sentiment l’an dernier face à la menace du coronavirus. Aujourd’hui, tout le monde espère sincèrement que l’aube se lèvera avec l’arrivée du vaccin et que nous pourrons tous reprendre une vie normale. La solidarité au quotidien et l’inspiration coopérative sont ce qui motive et inspire BRS et ses bénévoles et sympathisants pour aider, via la microfinance et la microassurance, à améliorer durablement la qualité de vie des entrepreneurs ruraux et des paysans dans les pays du Sud. Pas seulement avec de l’argent, mais aussi avec de la consultance et des formations pour les collaborateurs des institutions de microfinance locales. Avec ses partenaires structurels, KBC et la coopérative Cera, BRS a soutenu 14 projets dans 11 pays différents en 2020. Les visites organisées sur place pour échanger les connaissances entre collègues n’ont pas pu avoir lieu en 2020 à cause de la pandémie et ont été remplacées par des sessions en ligne. BRS a également lancé un instrument de gestion pour les institutions de microfinance permettant d’adapter leur business plan de manière flexible en cas de crise. Sous la devise « Ensemble, nous nous en sortirons », les partenaires du Sud ont en outre reçu une cotisation de solidarité de 5.000 euros pour des initiatives concrètes ciblées sur la crise du coronavirus. Comme vous le lirez plus loin dans ce rapport annuel, BRS peut se targuer d’une année bien remplie, avec de nombreuses activités tant dans les pays du Sud qu’en Belgique. Même si nous n’étions pas ensemble, nous sommes restés connectés à distance. Pour cela, nous avons pu compter sur le dynamisme et la passion de nos ambassadeurs BRS au sein de Cera, sur l’action des bénévoles de KBC « IndeBReS » et sur le nombre croissant de collaborateurs de KBC et CBC qui s’investissent à titre volontaire en apportant leur expérience et leurs connaissances. À travers l’Institut BRS, ils forment une source précieuse de savoir-faire dans le domaine de la banque et de l’assurance. Flexibilité et solidarité se sont avérées plus que nécessaires en 2020 pour faire face aux conséquences de la pandémie du coronavirus. La plupart des clients de la microfinance opèrent dans le secteur informel et ne peuvent donc pas ou peu compter sur les aides publiques. Pour les artisans, les commerçants ou les agriculteurs qui dépendent de revenus journaliers et qui disposent de peu de réserves, il est important de pouvoir rembourser leur microcrédit de manière flexible. \[ 4 \] - Rapport annuel 2020